Se lancer dans l’entrepreneuriat n’est pas une mince affaire, surtout aujourd’hui. Heureusement, plusieurs dispositifs d’aide ont été conçus pour accompagner les nouveaux entrepreneurs courageux. Des allocations comme l’ARE et l’ARCE, aux primes et microcrédits, en passant par l’ACRE, les soutiens sont nombreux. Découvrez-en plus à ce sujet en parcourant notre article du jour !

Le statut Jeune Entreprise Innovante (JEI)

Le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) est un encouragement à l’innovation en France. Il offre des avantages fiscaux et sociaux aux entreprises qui investissent dans la recherche et le développement (R&D).

Pour prétendre à ce statut, l’entreprise doit :

  • être une PME employant moins de 250 personnes ;
  • avoir été créée avant le 31 décembre 2025 ;
  • avoir moins de 11 ans d’existence au moment de la demande.

Ces entreprises bénéficient d’exonérations fiscales et de réductions des charges sociales relatives aux emplois hautement qualifiés tels que des ingénieurs et des chercheurs.

Notez que ce dispositif peut être combiné avec d’autres aides à l’innovation, telles que le Crédit Impôt Recherche (CIR). Le crédit impôt recherche (CIR) offre un soutien fiscal aux entreprises investissant dans les activités de recherche et développement (R&D). Le montant du CIR peut représenter jusqu’à 30% des dépenses de recherche, jusqu’à 100 millions d’euros, puis 5% pour les dépenses dépassant ce seuil. Vous souhaitez en savoir plus sur le CIR ? Cliquez ici !

Les aides financières pour la création d’entreprise

Parmi les soutiens financiers à relever en tant que jeune entrepreneur, l’ACRE, par exemple, offre une exonération de certaines cotisations sociales pour les jeunes créateurs ou repreneurs d’entreprises. D’autres dispositifs tels que l’ARCE ou la prime d’activité peuvent également être bénéfiques.

Certaines régions proposent aussi des aides spécifiques pour les jeunes entrepreneurs. Par exemple, le dispositif Cap’Jeunes du réseau France Active offre des soutiens financiers aux demandeurs d’emploi âgés de moins de 26 ans souhaitant créer leur entreprise.

L’Adie peut quant à elle attribuer un microcrédit et une prime d’État forfaitaire destinée aux jeunes entrepreneurs en situation d’inclusion sociale.

Ces aides varient en fonction des conditions d’éligibilité et de la région, il est donc essentiel de se renseigner précisément sur les opportunités disponibles.

Les dispositifs spécifiques de Pôle Emploi

Pôle Emploi propose plusieurs dispositifs pour les créateurs d’entreprise. Le premier est l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) qui permet de recevoir 45% de ses droits au chômage restants sous forme de capital. Il y a aussi l’ARE (Aide au Retour à l’Emploi), où l’entrepreneur peut continuer à toucher ses allocations chômage pendant la phase de création de son entreprise.

Pôle Emploi offre également un accompagnement personnalisé aux porteurs de projet grâce à des programmes de mentorat spécifiques. Nous pouvons également notifier d’autres solutions de prêt, comme les prêts d’honneur, pour compléter l’apport personnel nécessaire à la réalisation du projet.

Pôle Emploi peut enfin aider à la rédaction du business plan et à la préparation des dossiers de demande d’aides régionales ou sectorielles, le but étant de maximiser les chances de succès du projet entrepreneurial.

La prime de démarrage

Parmi les outils d’appui pour les jeunes entrepreneurs, la prime de démarrage occupe une place significative. Elle est proposée par l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) et se présente sous la forme d’une prime d’État forfaitaire. L’objectif est de soutenir les jeunes créateurs d’entreprise en situation d’inclusion sociale.

Cette prime forfaitaire est attribuée lors de la contraction d’un microcrédit de l’ADIE. Le montant attribué peut varier : il est de 1 000€ mais peut atteindre 3 000€ dans certains cas. Ce soutien financier vise à financer tout besoin lié au démarrage de l’activité entrepreneuriale du jeune.

C’est une aide précieuse qui permet de donner un coup de pouce au lancement de l’activité. Retenez cependant que l’obtention de cette prime est soumise à certaines conditions qui doivent être respectées par les demandeurs. Nous vous conseillons de vous renseigner en amont pour s’assurer de son éligibilité.

L’aide à la reprise d’entreprise

La reprise d’entreprise constitue une opportunité précieuse pour les jeunes entrepreneurs. Plusieurs dispositifs d’aide sont à leur disposition pour faciliter cette transition.

Parmi eux, l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) permet de percevoir 60 % des allocations chômage restantes sous forme de capital. Notez que le dispositif « projet initiative-jeune » (PIJ) offre une aide financière à la reprise d’entreprise, exonérée de charges sociales et fiscales, pour les jeunes de 18 à 30 ans qui s’implantent dans certaines collectivités d’Outre-mer.

Le dispositif Nacre offre également un accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise, géré par les régions. Les conditions d’éligibilité et les modalités de cet accompagnement varient selon la région, il est donc nécessaire de bien se renseigner localement pour connaître les opportunités spécifiques.

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Nous espérons vous avoir renseigné au mieux sur les aides dont vous pouvez profiter en tant que jeune entreprise.